
Santé et sécurité au travail : 12 points d'attention
Vous êtes attentifs à la santé et à la sécurité de vos collaborateurs, c'est normal. Pourtant, au quotidien, vous n'avez pas forcement le temps de mettre en place des actions concrètes au sein de votre organisation. Nous vous proposons une liste de 12 points d'attention, à lire sans modération !
Comment améliorer les conditions de travail de vos collaborateurs de manière globale en impliquant tous les acteurs de votre entreprise ? La mise en place d'un système de management de la santé et de la sécurité au travail (SMS) est une solution. C'est un projet d'entreprise participatif et collaboratif qui associe moyens, personnel et politique de prévention dans une démarche d’amélioration continue.
Elle remplace la visite médicale depuis le 1er janvier 2017 et concerne tous les salariés embauchés en CDD ou CDI. Cette visite n'est pas obligatoirement réalisée par un médecin du travail mais doit être effectuée dans un délai de 3 mois à compter de la prise de poste.
[Suivi médical des collaborateurs] Pas toujours évident de s'y retrouver !
Pour vous y aider, téléchargez notre mémo de la visite médicale !
Attention à ne pas en faire une usine à gaz ! Tout employeur a l'obligation d'élaborer le document unique d'évaluation des risques professionnels (DUER) selon l'article L.4121-1 du Code du travail. Le DUER répertorie l'ensemble des risques professionnels potentiels des collaborateurs et propose les actions de prévention à mettre en œuvre pour diminuer et/ou supprimer ces risques. La législation n'impose pas de format spécifique : vos démarches peuvent donc être simplifiées ! Vous ne disposez pas de modèle de DUER dans votre entreprise ? Nous avons conçu un modèle que vous pouvez utiliser et personnaliser :
Salarié, employeur, service RH, responsable qualité sécurité environnement… chaque acteur de l'entreprise a un rôle à jouer sur le thème de la santé et la sécurité au travail. De nombreux acteurs externes sont également présents en support, prévention ou répression comme l'inspection du travail, la médecine du travail ou la DIRECCTE. Connaître le rôle de chacun permet de mieux identifier les droits et devoirs des uns et des autres.
"Il fait tellement froid au travail que je suis régulièrement malade", "Mon collègue s'est coupé hier, je n'ai trouvé de pansement nulle part", "Ma chaise est vraiment inconfortable"… Les installations de sécurité ne sont ni anodines ni superflues dans le monde de l'entreprise. L'employeur est tenu de respecter différentes règles sécuritaires comme l'aménagement des postes de travail, les normes de chauffage, d'éclairage et d'aération, les installations sanitaires, etc.
L'entreprise accessible, c'est une obligation légale depuis 2007. Et elle doit être accessible à tout handicap (physique, sensoriel, cognitif, mental ou physique). Pensez à ne pas résumer vos dispositifs aux seules places de parking réservées, et à bien inclure le handicap dans votre politique RH.
Les textes légaux imposent à l'employeur des formations obligatoires en matière de sécurité. Ces obligations proviennent :
- du Code du travail, qui prévoit des contraintes légales en matière d'hygiène et sécurité : formation incendie, Sauveteur Secouriste du travail (SST), membres du CSE, etc.
- des conditions pour réaliser son poste de travail : conduites d'engins (CACES), risque routier, gestes et postures, habilitation électrique, etc.
Toutes les entreprises privées d'au moins 20 salariés doivent employer des travailleurs handicapés, à temps plein ou partiel, pour atteindre a minima 6% de son effectif. Cette règle s'appelle l'OETH : Obligation d'Emploi en faveur des Travailleurs Handicapés. Si l'employeur ne respecte pas ce quota, il doit s'acquitter d'une contribution annuelle auprès de l'Agefiph.
D'une manière plus générale, le travail sur écran peut engendrer des effets néfastes sur la santé des collaborateurs. Fatigue visuelle, troubles musculo squelettiques (TMS), stress numérique… peuvent apparaitre à la suite d'une mauvaise installation du poste de travail. Le syndrome du canal carpien fait partie de ces nouveaux maux liés à l'utilisation d'outils numériques dans notre quotidien professionnel. Troubles de la sensibilité, douleurs au niveau du poignet ou baisse de la force : acteurs RH, soyez attentifs ce problème est plus fréquent qu'on ne le pense. En effet, 130 000 personnes sont opérées en France chaque année pour un syndrome du canal carpien.
Afin de prévenir des risques, optez pour de la prévention au sein de vos équipes et partagez notre mémo pour une bonne position de travail au bureau !
Qu'ont-ils en commun ? L'épuisement professionnel ! En général, cette pathologie résulte d'un stress ancré, découlant parfois d'un management oppressant et d'une situation de surmenage au travail. L'employeur a l'obligation de veiller à la santé mentale de ses collaborateurs, selon l'article L.4121-1 du code de travail. Des actions d'analyse, de prévention et d'évaluation des risques peuvent être prévues pour éviter les situations à risque.
Initiée il y a seize ans par le réseau Anact-Aract, la semaine de la QVT se développe de plus en plus dans les entreprises françaises qui cherchent à améliorer le quotidien de leurs salariés. Chez Eurécia, la semaine de QVT 2019 a pris la forme d'une sélection d'ateliers sur les TMS, la naturopathie, des massages,...
Un EPI est un dispositif de protection des salariés contre un risque susceptible de menacer sa sécurité ou sa santé au travail. Il prend généralement la forme d'un équipement ou d'un vêtement : bouchons d'oreille anti-bruit, lunettes de protection, gants, etc. Les EPI sont classés en 3 catégories en fonction des risques encourus (mineurs, importants ou graves) : c'est à l'employeur de fournir ces équipements et de s'assurer de leur bonne utilisation.