La prime de mobilité fait partie des dispositifs d'aide au transport mis en place pour les trajets domicile-travail en 2025. Les salariés peuvent bénéficier d'une prise en charge allant jusqu'à 900€ par an pour l'utilisation de moyens de transport respectueux de l'environnement. Cette aide facultative, accordée par l'employeur, couvre notamment les déplacements en vélo, covoiturage ou véhicule électrique. Le montant et les conditions d'attribution sont définis par accord d'entreprise ou de branche.
Les différents types d'aides au transport en 2025
Le forfait mobilités durables (FMD)
Le forfait mobilités durables offre un double avantage en 2025 : une exonération d'impôt sur le revenu et une dispense de charges sociales. Le plafond standard s'établit à 600€ par an pour l'utilisation d'un seul mode de transport durable.
Les salariés combinant le FMD avec un abonnement aux transports en commun bénéficient d'un plafond majoré à 900€ annuels. Cette règle s'applique même aux collaborateurs à temps partiel, qui conservent l'intégralité des remboursements.
L'employeur peut choisir de verser le forfait mensuellement ou en une fois. Un simple justificatif suffit : attestation sur l'honneur pour le vélo, factures d'abonnement pour les services de mobilité partagée ou relevé de trajets pour le covoiturage.
La prime transport classique
La prime de déplacement transport classique représente une solution avantageuse pour les salariés en 2025. Le montant maximum s'établit désormais à 600€ par an, dont 300€ dédiés aux frais de carburant. Cette aide facultative s'adresse particulièrement aux collaborateurs utilisant leur véhicule personnel pour se rendre sur leur lieu de travail.
L'employeur peut verser cette prime via des titres-mobilité, un système pratique permettant aux salariés de régler directement leurs dépenses de transport. Les salariés à temps partiel bénéficient des mêmes droits que leurs collègues à temps plein.
Un accord d'entreprise ou une décision unilatérale de l'employeur, après consultation des représentants du personnel, détermine les modalités d'attribution de cette prime.
Les aides spécifiques aux véhicules électriques
En 2025, l'acquisition d'un véhicule électrique bénéficie d'un bonus écologique pouvant atteindre 4 000 € pour les ménages aux revenus intermédiaires. Une majoration de 1 000 € s'applique pour les résidents des zones à faibles émissions (ZFE).
Le microcrédit véhicules propres, garanti à 50% par l'État, facilite le financement pour les personnes exclues du système bancaire traditionnel. Cette solution rend l'électromobilité accessible à un plus large public.
Des primes régionales complètent ces dispositifs nationaux. Par exemple, la région Occitanie verse jusqu'à 2 000 € aux foyers non imposables pour l'achat d'une voiture électrique d'occasion. Les certificats d'économies d'énergie (CEE) permettent également d'obtenir entre 280 € et 4 200 € selon le modèle choisi.
Qui peut bénéficier des aides à la mobilité ?
Conditions d'éligibilité pour les salariés
Pour bénéficier des aides transport, les collaborateurs doivent répondre à des critères précis. La résidence ou le lieu d’activité doit se situer dans une zone non desservie par les transports collectifs réguliers, allongeant le temps de trajet domicile-travail. Les horaires de travail atypiques, rendant impossible l'utilisation des transports en commun, constituent également un motif d'éligibilité.
L'exercice professionnel sur plusieurs sites au sein d'une même entreprise ouvre aussi l'accès à ces aides, à condition que l'employeur n'assure pas les déplacements entre ces différents lieux.
Une attestation sur l'honneur ou des justificatifs de transport sont requis pour valider les demandes. Le salarié s'engage à utiliser régulièrement le mode de transport déclaré pour ses trajets professionnels.
Cas particuliers et situations spécifiques
Les télétravailleurs réguliers conservent leurs droits aux aides transport au prorata des jours travaillés sur site. Un salarié présent 3 jours par semaine recevra par exemple 60% du montant maximum.
Les collaborateurs multi-employeurs peuvent recevoir des aides de chaque entreprise dans la limite du plafond global. Un accord entre employeurs détermine alors la répartition des versements.
Les travailleurs saisonniers accèdent aux mêmes dispositifs dès le premier jour de contrat, avec un versement calculé sur leur période d'activité effective.
Cumul possible entre différentes aides
La combinaison des dispositifs d'aide au transport offre des avantages financiers intéressants en 2025. Un salarié peut associer le forfait mobilités durables avec la prime carburant, dans une limite de 600€ par an, dont 300€ pour l'essence.
Les usagers des transports en commun bénéficient du meilleur cadre d'exonération : 900€ annuels en cumulant le FMD avec leur abonnement. Par exemple, un employé utilisant le train (570€/an) et son vélo personnel peut recevoir un FMD de 330€ sans charges ni impôts.
Le remboursement des frais kilométriques s'ajoute à ces dispositifs, avec un plafond distinct de 600€. Un automobiliste passé à l'électrique peut donc optimiser ses déplacements en combinant cette aide avec le FMD.
Montants et plafonds des aides transport en 2025
Plafonds du forfait mobilités durables
Le montant de base du forfait mobilités durables atteint 600€ par an en 2025. Cette somme représente le maximum exonéré d'impôts et de charges sociales pour chaque salarié utilisant un mode de transport durable.
Les entreprises qui associent ce forfait avec la prise en charge des transports collectifs bénéficient d'un cadre fiscal avantageux fixé à 900€ annuels. Cette revalorisation de 100€ par rapport à 2024 encourage la mobilité verte.
Un exemple concret : une société verse 550€ de FMD à un employé qui reçoit déjà 320€ pour son pass navigo. La totalité des remboursements reste sous le seuil des 900€, garantissant une exonération complète pour l'entreprise comme pour le salarié.
Barèmes de la prime transport
La prime transport standard se calcule selon la distance entre le domicile et le lieu de travail. Un versement mensuel de 4€ s'applique automatiquement, sans justificatif requis, même pour les utilisateurs des transports en commun.
Les entreprises peuvent mettre en place un système par tranches kilométriques. Par exemple, 50€ mensuels pour 20-30 km, 75€ pour 30-40 km. La prise en charge maximale atteint 300€ annuels pour les frais de carburant.
Cette adaptation tient compte des spécificités territoriales et des frais de déplacement plus élevés dans ces régions.
Cumul avec l'abonnement transport en commun
La possibilité de combiner les aides simplifie la vie des salariés en 2025. L'employeur peut verser simultanément la participation aux abonnements et le forfait mobilités durables.
Les démarches administratives s'avèrent simples : le salarié présente son titre d'abonnement et une attestation d'utilisation d'un mode de transport durable. L'entreprise calcule ensuite le montant optimal pour chaque situation.
Les travailleurs alternant vélo et métro constituent les premiers bénéficiaires de ce dispositif. Un double avantage fiscal leur permet d'optimiser leurs déplacements tout en réduisant leur impact environnemental. La souplesse du système encourage cette complémentarité entre modes de transport.
Mise en place du forfait mobilités durables
Accord d'entreprise nécessaire
La mise en place du forfait mobilités durables requiert une négociation entre la direction et les représentants du personnel. Cette démarche commence par une phase de diagnostic des pratiques de transport actuelles des salariés.
L'accord doit préciser les modes de transport concernés, les critères d'attribution et la fréquence minimale d'utilisation requise. Un exemple concret : une entreprise peut exiger 100 jours d'utilisation annuelle du vélo pour débloquer le versement.
Les organisations syndicales participent activement à la définition des modalités de contrôle et de versement. À défaut d'accord collectif, l'employeur peut opter pour une décision unilatérale après consultation du CSE.
Modalités de versement aux salariés
Le calendrier des versements s'adapte au rythme de l'entreprise : mensuel, trimestriel ou annuel. La somme apparaît distinctement sur le bulletin de paie sous une ligne dédiée "Forfait Mobilités Durables".
Les entreprises optent majoritairement pour un paiement annuel en début d'année 2025, basé sur les justificatifs de l'année précédente. Un salarié ayant utilisé son vélo 100 jours en 2024 recevra par exemple sa prime en janvier 2025.
Les titres-mobilité représentent une alternative pratique au versement direct. Cette solution dématérialisée, comparable aux tickets-restaurant, permet aux collaborateurs de régler leurs dépenses de mobilité durable auprès de prestataires agréés.
Justificatifs et suivi administratif
La gestion administrative du FMD repose sur un système de preuves simplifié en 2025. Une attestation sur l'honneur suffit pour le vélo personnel, tandis que les utilisateurs du covoiturage fournissent leurs relevés de trajets via les plateformes agréées.
Les employeurs conservent ces documents pendant 3 ans pour répondre aux exigences fiscales. Un tableau de suivi numérique permet de centraliser les pièces et de calculer le nombre de jours d'utilisation par mode de transport.
La dématérialisation des justificatifs prend son essor grâce aux applications dédiées. Ces outils génèrent automatiquement des rapports mensuels qui détaillent les kilomètres parcourus et valident l'usage régulier des mobilités durables.
Avantages fiscaux et exonérations 2025
Cadre fiscal pour l'entreprise
Les avantages fiscaux accordés aux entreprises rendent le forfait mobilités durables particulièrement attractif. La déduction fiscale s'applique sur l'ensemble des versements effectués dans la limite de 600€ par salarié et par an.
Un bonus supplémentaire attend les entreprises qui investissent dans une flotte de vélos : cette réduction s’ajoute à la récupération de la TVA possible sur les dépenses de mobilité.
La déclaration fiscale se simplifie grâce aux nouvelles dispositions 2025. Les entreprises peuvent désormais déduire directement ces montants de leur résultat imposable sans justificatifs complexes. Un gain de temps précieux pour les services comptables.
Exonérations de charges sociales
Les plafonds d'exonération sociale évoluent significativement en 2025. Le seuil passe à 600€ par an et par salarié pour la prime transport, dont 300€ maximum pour les frais de carburant.
En cas de cumul du forfait mobilités durables avec la prise en charge des abonnements de transport public, l'exonération atteint 900€ annuels. Cette mesure encourage la complémentarité des modes de déplacement.
La prime versée aux salariés bénéficie d'une dispense totale de cotisations patronales et salariales dans ces limites. Un exemple concret : un salarié recevant 500€ de prime transport et 300€ de forfait mobilités durables reste sous le plafond global, garantissant une exonération complète des charges sociales.
Impact sur l'imposition du salarié
La prime de mobilité présente des avantages fiscaux significatifs pour les salariés en 2025. Les sommes perçues restent non imposables dans la limite de 600€ par an pour un usage unique, ou 900€ en cas d'utilisation combinée avec les transports en commun.
Un mécanisme spécial s'applique aux montants dépassant ces seuils : seule la partie excédentaire s'ajoute au revenu imposable. Par exemple, une prime de déplacement de 1000€ ne sera taxée que sur 400€, préservant l'avantage fiscal sur les 600€ initiaux.
Les versements mensuels permettent d'étaler la charge fiscale sur l'année, tandis qu'un versement unique peut impacter le taux de prélèvement à la source du mois concerné. Les salariés peuvent optimiser leur situation en privilégiant le mode de versement le plus adapté à leur situation.
Les transports éligibles aux aides
Vélos et vélos électriques
La suppression des aides nationales depuis le 15 février 2025 marque un tournant dans le paysage des mobilités douces. Les collectivités locales prennent désormais le relais avec des subventions attractives : jusqu'à 400€ pour un vélo à assistance électrique classique et 600€ pour un vélo cargo.
Le Forfait Mobilités Durables reste un levier majeur pour les déplacements quotidiens à vélo. Les employeurs peuvent proposer des flottes d'entreprise ou rembourser les frais d'entretien et d'équipement.
Une nouvelle tendance émerge en 2025 : la location longue durée de vélos électriques. Cette formule séduit particulièrement les citadins qui souhaitent tester ce mode de transport avant un achat définitif. Un service qui comprend souvent l'entretien et l'assurance du vélo.
Covoiturage et autopartage
Le paysage du transport partagé connaît une mutation profonde en 2025. La suppression de la prime covoiturage au 31 janvier 2025 laisse place à un système plus avantageux : le remboursement des frais via le forfait transport, plafonné à 600€ par an.
L'autopartage gagne du terrain avec des véhicules à faibles émissions. Les utilisateurs bénéficient désormais d'une prise en charge par leur employeur, que ce soit en tant que conducteur ou passager. Un changement majeur : le covoiturage entre membres d'une même famille devient éligible aux remboursements depuis janvier 2025.
Les plateformes agréées comme BlaBlaCar Daily, Karos ou Mobicoop facilitent la gestion administrative. Une simple attestation sur l'honneur suffit pour justifier ses trajets réguliers, tandis que les applications génèrent automatiquement les relevés nécessaires au remboursement.
Transports en commun et abonnements
La prise en charge des abonnements aux transports collectifs connaît une évolution majeure en 2025. Une mesure qui réduit considérablement le budget transport des salariés.
Les usagers profitent d'une nouvelle souplesse dans leurs déplacements. Le plafond d'exonération fiscale grimpe à 900€ annuels quand l'abonnement transport se combine avec le forfait de mobilités durables. Un salarié utilisant le métro la semaine et le vélo le week-end maximise ses avantages.
Procédure de demande et versement
La démarche pour obtenir vos aides transport commence par une déclaration auprès de votre service RH. Un formulaire spécifique doit être complété avant le 31 décembre de l'année en cours pour garantir vos droits.
Les documents nécessaires varient selon votre mode de transport. Pour le vélo, une attestation sur l'honneur suffit. Les utilisateurs du covoiturage fourniront leurs relevés de trajets via les applications partenaires.
Les titres-mobilité représentent une alternative pratique : cette carte dédiée permet de régler directement vos dépenses transport chez les prestataires agréés.
La plateforme numérique de votre entreprise centralise maintenant toutes vos demandes. Un tableau de bord RH personnalisé facilite le suivi de vos versements et le renouvellement de vos justificatifs.
Outils de gestion des aides transport
Les solutions digitales révolutionnent la gestion des frais de mission et des aides transport en 2025. Des applications mobiles comme Betterway ou Swile permettent aux entreprises d'automatiser le calcul des remboursements selon les modes de transport utilisés.
Un système de géolocalisation anonymisée valide automatiquement les trajets effectués à vélo ou en covoiturage. Les collaborateurs visualisent leur compteur kilométrique mensuel et leur cumul d'économies carbone dans leur espace personnel.
Les cartes virtuelles remplacent progressivement les systèmes de remboursement classiques. Directement créditées du montant des aides, elles s'utilisent chez tous les partenaires mobilité : stations-service, bornes de recharge, services de vélos partagés ou applications de covoiturage.

Team Eurécia
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