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Article - Compétences

Mettre en place une stratégie de knowledge management : pourquoi et comment ?

Collaborateurs utilisant un intranet pour documenter et partager leur savoir-faire métier

L’adaptabilité est devenue un enjeu majeur pour les entreprises. La gestion des connaissances internes s’impose comme un levier essentiel pour assurer la pérennité et la performance de l’entreprise. Savoir collecter, structurer et partager le savoir collectif évite les pertes critiques et nourrit l’innovation. Ce défi concerne particulièrement les ressources humaines. Voici comment construire une stratégie efficace de knowledge management.

Qu’est-ce que le Knowledge Management ?

Le knowledge management désigne l’ensemble des pratiques visant à gérer les connaissances au sein de l’entreprise. Il s’agit de capter les savoirs, qu’ils soient formalisés dans des documents ou ancrés dans l’expérience des collaborateurs, pour les organiser et les diffuser via un solide partage des connaissances.

Ce processus assure que le savoir ne reste pas cloisonné, mais circule, s’enrichit et s’adapte au sein de l’entreprise. Il devient un enjeu stratégique majeur en période de croissance rapide ou de transformation digitale. Il garantit la continuité des activités, même face à des départs clés ou à des changements organisationnels.

Un rôle clé pour les RH dans la transmission des savoirs

Les ressources humaines occupent une place centrale dans la réussite du knowledge management. Leur rôle dépasse la simple gestion administrative. Ils peuvent anticiper la perte de connaissances critiques liée aux mobilités, départs ou restructurations. Ils instaurent une culture d’ouverture et de collaboration où le partage devient naturel. Les RH doivent accompagner le déploiement d’outils adaptés, repérer les experts métiers et mettre en valeur les démarches de transmission des savoirs. 

Quels types de savoirs gérer ?


Dans une entreprise, les connaissances se déclinent en plusieurs formes. 

Les savoirs explicites correspondent aux documents écrits, procédures, manuels, formations structurées. Ces ressources sont facilement accessibles et transmissibles. À l’opposé, les savoirs tacites reposent sur l’expérience, les compétences pratiques, les réflexes métiers, souvent partagés oralement ou par l’observation. Ces connaissances implicites sont parfois plus difficiles à formaliser, mais tout aussi indispensables.

Cartographier ces différents savoirs permet de cibler précisément les besoins de formation, d’anticiper les risques de perte et de structurer le partage selon les priorités de l’entreprise.

Quelles méthodes et outils utiliser ?

Une bonne stratégie de knowledge management combine outils numériques et pratiques humaines. Les plateformes comme les intranets, wikis internes ou bases documentaires centralisent l’information et la rendent accessible à tous.

Un management collaboratif stimule ces échanges spontanés – chats, forums, espaces partagés dans les SIRH – encouragent les échanges spontanés et facilitent la résolution collective des problèmes.

Parallèlement, les méthodes telles que les formations croisées, le mentorat, les binômes ou les communautés de pratique créent des espaces de transmission directe, favorisant l’appropriation concrète des savoirs et soutient une montée en compétences continue.

Comment impliquer les collaborateurs ?


La réussite du knowledge management repose sur l’adhésion des équipes. Il faut instaurer des moments dédiés à la transmission : ateliers, réunions régulières, espaces d’échange formels ou informels. Valoriser les contributeurs s’avère indispensable : reconnaissance managériale, rôles d’expert ou de référent incitent l’engagement.

Intégrer le partage dans les rituels RH, notamment lors de l’onboarding, des entretiens annuels ou des sessions de feedback, permet de maintenir cette dynamique sur le long terme.

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Les bénéfices d’un bon Knowledge Management 

Adopter une stratégie de knowledge management efficace apporte des résultats tangibles. Les nouveaux collaborateurs s’intègrent plus rapidement, grâce à un accès facilité à l’information et à des référents disponibles.

Le risque de perte de savoirs critiques diminue, même en cas de départs importants. L’innovation se développe naturellement, portée par la circulation fluide des idées et des bonnes pratiques.

Enfin, la culture d’entreprise gagne en cohésion, en résilience, offrant un socle solide pour affronter les défis futurs.

Mettre en place une stratégie de knowledge management, c’est sécuriser le savoir collectif et stimuler l’innovation au sein de l’entreprise. Cette démarche garantit une performance durable des équipes et de l’entreprise.

Team Eurécia

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