Mettre en place un logiciel SIRH est souvent perçu comme un projet structurant, voire indispensable, pour professionnaliser sa fonction RH. Mais pour beaucoup d’entreprises, et notamment dans les PME ou ETI, une question reste centrale : ce projet va-t-il vraiment être rentable ? Autrement dit, comment évaluer le retour sur investissement (ROI) d’un SIRH ? On vous explique.
Les enjeux du ROI d’un SIRH en entreprise
Mettre en place un SIRH représente un investissement important. Mais au-delà du choix technologique, il est essentiel de prouver que cet investissement est rentable. Et sur ce point, le ROI d’un SIRH ne se mesure pas uniquement en termes financiers. Il se mesure aussi à sa capacité à simplifier et structurer vos processus RH, à réduire les erreurs humaines et à faciliter la gestion des talents, tout en apportant de la valeur ajoutée à l’entreprise.
Les objectifs principaux d’un SIRH sont les suivants :
- Optimiser la gestion des tâches administratives : automatiser la gestion des congés, des absences ou des notes de frais permet de libérer du temps pour des actions plus stratégiques ;
- Améliorer la prise de décision : un SIRH offre des données fiables et actualisées essentielles pour la gestion des talents et la performance des équipes ;
- Renforcer la contribution stratégique de la fonction RH : un SIRH bien intégré vous permet de prouver votre rôle central dans l’entreprise en alignant les ressources humaines avec les objectifs stratégiques.
Les 6 leviers clés pour mesurer le ROI d’un SIRH
Levier 1 : Gain de temps opérationnel RH et managérial
Automatiser des processus comme la gestion des congés ou des absences peut réduire de manière significative le temps passé sur des tâches administratives.
Parmi les avantages de notre logiciel Eurécia, vous trouverez :
- -50 % de temps gagné sur la gestion des absences et congés ;
- Réduction des sollicitations RH grâce au self-service ;
- Moins de ressaisies, plus de fiabilité, moins de stress.
Levier 2 : Raccourcissement des délais de recrutement
Un processus de recrutement plus court, c’est un poste pourvu plus vite et une équipe moins sous pression. Exemples de bénéfices concrets avec un SIRH :
- Time-to-hire réduit de 15 % ;
- Centralisation des informations ;
- Travail en temps réel sur les candidatures ;
- Partage de candidatures fluide entre RH et managers ;
- Pipeline visible et suivi à chaque étape.
Levier 3 : Anticipation et réduction de l’absentéisme
Visualiser en un clic les pics d’absences ou les services à risque permet d’agir avant qu’il ne soit trop tard. Les fonctionnalités et bénéfices clés que proposent un SIRH :
- Suivi consolidé des absences par pôle, site, typologie ;
- Alerte déclenchée dès qu’un seuil est atteint (ex : 10 % de taux d’absentéisme) ;
- Diminution du recours aux CDD ou à l’intérim.
Levier 4 : Valorisation des talents et pilotage des compétences
Bien configuré, un SIRH est aussi un outil puissant pour suivre les compétences des collaborateurs et piloter la gestion des talents :
- Augmentation du taux de réalisation des entretiens ;
- Cartographie des compétences à jour ;
- Plans de formation ciblés et budgétés en fonction des besoins réels.
Levier 5 : Conformité et sécurité juridique
Le SIRH permet également de renforcer la conformité et la sécurité juridique de la gestion RH. Les bénéfices concrets sont :
- Moins de litiges grâce à des plannings et des temps de travail fiabilisés ;
- Meilleure traçabilité RH : entretiens, alertes, compteurs, documents archivés.
Levier 6 : Pilotage financier RH plus précis
Enfin, un bon SIRH vous aide à mieux piloter vos coûts RH. Exemples de bénéfices :
- Visibilité sur le coût RH global et par unité (service, équipe…) ;
- Anticipation des hausses salariales ou mobilités ;
- Suivi en temps réel du budget RH.
Comment chiffrer le ROI d’un SIRH ?
Pour mesurer le ROI d’un SIRH, il est essentiel de définir des indicateurs clés de performance clairs. Commencez par évaluer le gain de temps, la réduction des coûts, et l’amélioration de la performance. Par exemple, combien d’heures sont économisées grâce à l’automatisation des processus comme la gestion des congés ou des absences ? Quel impact sur les coûts liés aux erreurs administratives évitées, comme celles liées à la paie ou à la gestion des heures de travail ?
Un moyen concret de chiffrer le ROI est d'utiliser des indicateurs financiers et opérationnels. Par exemple, si un SIRH permet de réduire de 50 % le temps consacré à la gestion des absences, vous pouvez calculer le nombre d'heures économisées sur l'année, puis les convertir en euros en fonction du coût horaire des équipes RH. De même, la réduction des erreurs administratives (ex : erreurs de paie) peut être chiffrée en fonction des coûts moyens associés à chaque erreur.
Enfin, pensez à relier ces économies à des bénéfices plus globaux. Par exemple, les heures économisées ne se traduisent pas uniquement par des économies directes, mais aussi par des gains d'efficacité, comme une meilleure réactivité des équipes et un meilleur service aux collaborateurs. Ces éléments, bien que parfois plus difficiles à quantifier, renforcent l'impact global du SIRH sur l'organisation.
Avec ces conseils pratiques, vous disposez désormais des clés pour évaluer correctement et précisément le ROI d’un SIRH !
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Rédactrice
Ancienne juriste et RH, Sonia n’a jamais tourné le dos à l’entreprise… même si son rêve était d’écrire des scénarios pour le cinéma. Aujourd’hui…
