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Article - Suivi des temps

Heures supplémentaires : comment les gérer efficacement en entreprise ?

Employée RH consultant un logiciel SIRH affichant le suivi des heures supplémentaires des salariés

Vous vous demandez dans quels cas recourir aux heures supplémentaires ? Ou comment les rémunérer sans risquer de sortir du cadre légal ? Le point sur les règles en vigueur et les bonnes pratiques de gestion en entreprise.

Heures supplémentaires : de quoi parle-t-on ?

Les heures supplémentaires désignent le temps de travail effectué au-delà de la durée légale hebdomadaire. Il est fixé à 35 heures pour un salarié à temps plein. Les heures complémentaires concernent uniquement les contrats à temps complet. Encadrées par les articles L3121-28 à L3121-36, le  Code du Travail précise les conditions de recours, de rémunération et les droits du salarié.

Attention à ne pas confondre avec les heures complémentaires. Ces dernières s’appliquent aux salariés à temps partiel lorsqu’ils dépassent temporairement la durée prévue dans leur contrat, sans franchir la limite du temps plein.

Dans quels cas peut-on recourir aux heures supplémentaires ?

Les heures supplémentaires permettent de répondre à un besoin ponctuel d’activité : pic de production, commande urgente, remplacement imprévu. Leur mise en place doit respecter les règles prévues par la convention collective ou, à défaut, les usages internes de l’entreprise.

Un salarié peut refuser d’effectuer des heures supplémentaires, sauf si son contrat, un accord collectif ou une situation d’urgence le prévoit. Le contingent annuel d’heures supplémentaires est fixé à 220 heures par salarié, excepté accord contraire. Au-delà, l’employeur doit obtenir l’accord du salarié et consulter le CSE si l'entreprise en possède un.

Comment sont rémunérées les heures supplémentaires ?

Par défaut, les 8 premières heures supplémentaires (de la 36e à la 43e) donnent lieu à une majoration de 25 % du salaire horaire. Au-delà, elle passe à 50 %, sauf si un accord collectif prévoit un taux différent, dans la limite de 10 % minimum.

L’employeur peut aussi proposer un repos compensateur équivalent (RCE), à condition de l’avoir prévu par accord. Le salarié bénéficie alors d’un temps de repos au lieu d’un paiement en espèces.

Les cadres dirigeants ne sont pas concernés par les heures supplémentaires. Pour les cadres au forfait jours, la gestion du temps de travail repose sur un nombre de jours travaillés par an et non sur un décompte horaire.

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Quelles obligations pour l’employeur ?

L’employeur doit enregistrer avec précision le temps de travail de chaque salarié. Ce suivi peut être effectué manuellement ou par des outils automatisés.

En cas de dépassements fréquents, l’information et la consultation du CSE sont obligatoires. Le non-respect du cadre légal expose l’employeur à des litiges prud’homaux, à une requalification des heures non déclarées et à des sanctions financières.

Le rôle des RH et des outils numériques dans la gestion des heures sup

Les RH jouent un rôle central dans le suivi des heures supplémentaires. Ils doivent garantir une gestion transparente et équitable, en lien avec la réglementation et les attentes des salariés.

Des outils numériques comme les logiciels SIRH  facilitent ce suivi grâce à des systèmes de badgeuse, des exports automatiques ou des alertes en cas de dépassement.

Ils permettent de préserver l’équilibre vie pro / perso en limitant les abus. La transparence et le dialogue social restent essentiels pour encadrer les heures supplémentaires de façon saine.

Bien gérer les heures supplémentaires, c’est respecter le cadre légal, anticiper les besoins de l’activité et assurer un suivi clair. Les RH, appuyés par des outils adaptés comme Eurécia, ont un rôle clé pour concilier performance et qualité de vie au travail. Optimisez le suivi et la déclaration des heures avec un outil RH performant

Team Eurécia