Le 09 octobre dernier, les représentants de la French Tech, menés par David Monteau, directeur du label au sein du cabinet d’Axelle Lemaire, ont audité les entreprises phares de la FrenchTech Toulouse. Eurécia faisait partie de ces entreprises auditionnées.
Et c’est le 12 novembre que la bonne nouvelle est tombée, Toulouse a reçu la labellisation au même titre que huit autres métropoles numériques.
Un label pour 9 métropoles
Au départ, elles étaient 15 métropoles à candidater pour l’obtention de cette labellisation. Au final, ce sont 9 métropoles numériques qui ont été retenues par la secrétaire d’Etat chargée du numérique, Axelle Lemaire. Toulouse fait donc partie de la première promotion de labellisés aux côtés de Lyon, Grenoble, Aix-Marseille, Montpellier, Bordeaux, Nantes, Rennes et enfin Lille.

Forte de son écosystème bâti au fil des ans, Toulouse est désormais reconnue comme une métropole attractive portant les couleurs d’un réseau national fédéré autour d’une ambition commune : faire de la France un véritable accélérateur de startups.
Ce label a été conçu pour permettre aux métropoles numériques de se développer au niveau national et surtout et avant-tout de rayonner au niveau international. Il permettra ainsi de montrer que nous possédons un « écosystème vibrant et dynamique » capable d’attirer les investisseurs étrangers souligne Axelle Lemaire.
Axelle Lemaire dévoile les métropoles... par FranceInfo
Le travail ne fait que commencer
Bien que cette labellisation soit une superbe opportunité pour les métropoles, il n’en demeure pas moins que toute le travail reste encore à accomplir pour atteindre les objectifs.
« Le travail commence ! Nous avons des objectifs ambitieux qui exigent que nous travaillions plus que jamais collectivement » confie, Philippe Coste, directeur délégué de French Tech Toulouse. « C’est une grande satisfaction de faire partie de ce premier groupe même si la French Tech n’est pas une compétition » conclue-t-il sagement.
En effet, cette annonce ne doit pas faire oublier qu’un second audit aura lieu courant 2015 pour chacune des métropoles du top 9, afin d’obtenir le label pour 3 ans. Les lauréats n’ont donc pas directement obtenu des fonds mais la garantie de « nouvelles perspectives économiques » tempère la secrétaire d’Etat. BPI France investira tout de même la bagatelle de 200 millions d’euros dans des programmes privés dont 80 % seront destinés aux 9 métropoles labellisées !
C’est donc à chacune des 9 villes de désormais s’approprier cette marque « French Tech » et d’en faire bon usage. A la conquête de nouveaux espaces !