Dans le cadre de la campagne "Entrepreneurs, mettez-vous en rêve générale !", bpifrance invite les entrepreneurs de France à parler de leurs rêves, même les plus fous.
En développant une solution logicielle qui change le quotidien des RH, Pascal Grémiaux s’est mis en "en rêve général” pour simplifier la vie des salariés. Aujourd’hui ce sont 120.000 actifs qui profitent au quotidien d’un rêve devenu réalité...
La rédaction.
Pascal, peux-tu nous parler de ton rêve d’entreprenariat ? Qu’est-ce qui t’a décidé à te lancer ?
Pascal Grémiaux.
Je n’ai pas honte de le dire : j’étais mal dans mon quotidien professionnel et je n’étais pas épanoui. Une forme d’ennui s’était installée dans ma routine, alors que j’avais besoin d’être tiré vers le haut. J'étais en quête de sens. Et puis un jour, j’ai décidé que ce rêve d’un autre quotidien il fallait que je le réalise. J’ai fait de la place dans mon garage, et Eurécia est née.
LR.
Les premiers temps, ça se passe comment ? La réalité ne t’a pas mis une claque ?
PG.
Ma première obsession a été de transformer mon idée en projet viable. Alors je me suis concentré sur la performance. J’avais tellement envie que ça marche pour moi et pour mes premiers collaborateurs. Il faut être obstiné pour passer les premières étapes, je ne vais pas dire que c’est facile. J’ai attendu la fin de la troisième année pour me verser un salaire.
LR.
Quelle est la clé alors pour ne pas baisser les bras ?
PG.
La persévérance avant tout, mais pas seulement. Il ne faut pas avoir peur de s’entourer. L’entreprenariat, c’est avant tout une aventure humaine ! J’ai pu partager mes craintes, mes doutes... et me rendre compte que ma réussite passait par celle de mes collaborateurs. Cette vision performance & bien-être, ce n’est pas qu’une baseline sous un logo ! C’est la recherche d’un équilibre, que je cherche à partager avec mes collaborateurs, et que j’essaye de diffuser auprès de mes clients. Il est là mon moteur.
LR.
13 ans qu’Eurécia existe, il est déjà loin le bureau dans le garage ! Aurais-tu un conseil à donner au Pascal de cette époque ?
PG.
Pas si loin que ça. Et il reste un long chemin à parcourir ! Au jeune entrepreneur que j’ai été, et à tous ceux qui hésitent à se lancer, je dirais une chose simple à laquelle je me raccroche dans les moments de doute : il faut entreprendre pour espérer mais il faut persévérer pour réussir.