Adieu 2017, bonjour 2018 ! Et oui encore quelques semaines à devoir raturer la date des chèques bancaires… En soi, rien ne change réellement pour cette nouvelle année : nous la commençons toujours par la traditionnelle Epiphanie, suivie des soldes d’hiver sans oublier la Chandeleur ! Mais il n’y a pas que les crêpes qui vont s’envoler en 2018 ! Les lignes du bulletin de paie, le CE, le CHSCT, le taux de la CSG ou encore la gratification de stage évoluent. La rédaction de Vie de Bureau fait le point sur les principaux changements qu’il faut retenir pour vos RH cette année.
Revalorisation du SMIC
Le SMIC horaire a été revu et passe de 9,76 € à 9,88 €.
- Pour en savoir plus, consultez notre article sur le SMIC 2018.
Augmentation de la gratification de stage
L’employeur ne devra plus verser 554 € mais 577.50 € par mois à ses stagiaires. Les conditions d’obligation de gratification n’ont quant à elles pas changé : l’employeur doit rémunérer le stagiaire lorsque la période de stage dépasse deux mois.
- Pour en savoir plus, consultez notre article sur la rémunération des stages.
Bulletin de paie simplifié
Nous vous en avions déjà parlé pour la rentrée 2017. Cette année, c’est officiel, le bulletin de paie simplifié ou clarifié est obligatoire pour toutes les entreprises ! Y compris celles de moins de 300 salariés.
- Pour en savoir plus, téléchargez notre infographie sur le bulletin de paie simplifié 2018.
Fusion des instances représentatives du personnel pour créer le CSE
Dans le cadre de la réforme du Code du travail, le Comité Social et Economique (CSE) est destiné à remplacer l’ensemble des institutions représentatives du personnel élues. Le CSE se substitue aux Délégués du Personnel (DP), au Comité d’Entreprise (CE), ainsi qu'au Comité d'Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail (CHSCT). Le Comité Social et Economique devient ainsi l'unique instance représentative du personnel, pour toutes entreprise d’au moins 11 salariés. A compter du 1er janvier 2018, les entreprises disposent d'un délai de 2 ans (jusqu'au 1er janvier 2020) pour mettre en place le CSE.
La CSG augmente
A partir du 1er janvier 2018, la Contribution Sociale Généralisée (CSG) a augmenté de 1,7 point et présente un taux de 9,2% des rémunérations.
La rupture conventionnelle collective
C’est certainement la plus grande des nouveautés dans cette réforme. Désormais, une entreprise peut supprimer des emplois dans le cadre de départs volontaires, sans devoir recourir au licenciement. La rupture conventionnelle collective ne sera possible qu’après négociation d’un accord collectif validé par la DIRECCTE (Directions Régionales des Entreprises, de la Concurrence, de la Consommation, du Travail et de l'Emploi).