Modèle trame de fin de période d’essai à télécharger

L’objectif de la période d’essai est de permettre une rupture libre du contrat de travail, sans justification ni indemnité. Lorsque l’expérience se passe mal, l’employeur ou le salarié peuvent décider de rompre la période d’essai. Le Code du travail prévoit un formalisme précis afin de protéger chaque partie.

La partie à l’origine de la rupture doit notamment respecter un délai de prévenance. Si l’écrit n’est pas imposé pour annoncer la fin de la période d’essai, faire un courrier reste très fortement recommandé.

La trame de fin de période d’essai

La trame de fin de période d’essai permet de formaliser la décision de mettre un terme à la période d’essai, qu’elle soit prise par l’employeur ou par le salarié.
Elle doit contenir des éléments essentiels garantissant la clarté et la traçabilité de la démarche :

• La date de début du contrat de travail
• La date prévue de fin de période d’essai
• Le poste occupé par le salarié
• Le délai de prévenance applicable et sa durée exacte
• La volonté expresse de mettre fin à la période d’essai
• Éventuellement, une explication factuelle de la décision, présentée avec bienveillance et professionnalisme.

Lorsqu’il s’agit de l’employeur, adopter une posture RH respectueuse est essentiel. Cette approche permet de préserver la relation humaine, même en cas de rupture, et de maintenir une image positive de l’entreprise.

De son côté, le salarié peut également exprimer les raisons de sa décision afin de favoriser un climat d’échange constructif.

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Pour attester de la date de notification de la fin de période d’essai, trois modes de transmission sont reconnus :

• L’envoi par courrier recommandé avec accusé de réception
• La remise en main propre contre décharge datée et signée
• L’envoi par courrier électronique (mail), à condition qu’il permette d’établir la date d’envoi et de réception.
  Ces méthodes assurent une preuve formelle et incontestable de la notification, essentielle pour prévenir tout litige.

Pour rappel, voici les règles à suivre pour calculer le délai de prévenance à respecter par le salarié : 

• 24 heures pour une durée de présence dans l’entreprise de moins de 8 jours.
• 48 heures pour une durée plus longue.

L’employeur doit respecter les délais de prévenance suivants : 

• 24 heures pour moins de 8 jours de présence.
• 48 heures pour une présence de 8 jours à 1 mois.
• 2 semaines pour plus de 1 mois.
• 1 mois au-delà de 3 mois. 

La trame de fin de période d’essai

La fin d’une période d’essai, même lorsqu’elle se déroule dans un cadre légal, reste un moment sensible pour les deux parties. Voici quelques bonnes pratiques RH pour gérer cette procédure de manière responsable et humaine :

• Informer le salarié en amont : prévoir un échange oral avant la notification officielle permet d’expliquer la décision, d’éviter les malentendus et de préserver la qualité de la relation.
• Tenir compte des situations particulières : pour certains profils (salariés protégés, en arrêt maladie, etc.), des règles spécifiques s’appliquent. Par exemple, la nécessité d’obtenir l’autorisation de l’inspection du travail.
• Rester factuel et bienveillant : les raisons de la rupture doivent être liées aux compétences ou à l’adéquation au poste, jamais à des considérations personnelles.
• Préserver l’expérience collaborateur : une communication claire et respectueuse contribue à renforcer la marque employeur et à éviter les tensions.

Les trois points clés à retenir : 

• La trame de fin de période d’essai encadre la démarche et garantit le respect des obligations légales et du délai de prévenance.
• Les moyens de notification servent avant tout à prouver la date de rupture, pour sécuriser les deux parties.
• Une procédure transparente et respectueuse contribue à préserver la relation humaine et l’image de l’entreprise, même en cas de séparation.