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Article - Equilibre vie pro - vie perso

Rentrée scolaire : et si on posait des congés ?

Parent en congé à la rentrée scolaire pour éviter le stress et le chaos de septembre

35 heures et des poussettes 

Le monde des parents qui tentent de maintenir l’équilibre entre carrière et parentalité

Et si, au lieu de subir le chaos des cartables et des formulaires à remplir en 15 exemplaires, on posait des congés ? Un acte de rébellion douce pour préserver notre santé mentale… et limiter notre stress parental.

« Le rush de la rentrée », « le stress de la rentrée » … J’ai souvent entendu ces expressions sans comprendre vraiment ce dont il était question. Les premières années de la vie de mon fils, son assistante maternelle prenait trois semaines de vacances en juillet. Et par conséquent, nous aussi. Le mois de septembre avait donc un goût de mois d’août prolongé : le travail qui avait déjà repris depuis longtemps, le soleil qui brille encore tard…  

Or une étude menée en 2022 par GoStudent en collaboration avec Kantar révèle que 87 % des parents se disent stressés par la rentrée scolaire. Est-ce qu'à l’époque je faisais partie des 13 % restants ? Spoiler : non.  

Car la première rentrée de mon fils à l’école a fini par arriver. Et je me suis réveillée mi-octobre avec l’impression d’avoir passé les semaines précédentes à me faire malmener par un 36 tonnes. Brutalement, j’ai compris. L’achat des fournitures scolaires, les vêtements d’automne à commander, les dossiers à remplir en mentionnant plusieurs fois les mêmes informations, les dix-huit réunions de rentrée, le travail qui reprend en même temps sur les chapeaux de roue après quelques semaines de vacances, la carte bleue qui chauffe sans discontinuer…  

Bref, cette année-là, j’ai vécu le fameux « rush de la rentrée ». Et je me suis promis une chose : plus jamais.

L’année suivante, j’ai tenu ma promesse : j’étais en congé maternité au moment de la rentrée de mon fils. Ma fille faisait ses nuits et des siestes interminables donc la rentrée de septembre a eu un goût de dolce vita très appréciable. Cette année, j’ai repensé à la rentrée 2023 et à cette promesse que je m’étais faite.  

Le lundi 1er septembre 2025, je vais donc déposer mon fils à l’école. Les deux jours qui vont suivre, je ne travaillerai pas. Mes clients le savent : je serai de retour le 3 septembre. Mon objectif, à moyen terme, est de réussir à poser intégralement cette semaine-là.

Pourquoi ? Pour me remettre de deux mois de vacances scolaires qui, si elles ont le mérite d’être chouettes, sont quand même intenses avec deux enfants en bas âge. Bien sûr, je ne partirai pas en vacances, car il faut bien récupérer les enfants le soir. Mais je vais en profiter pour lire, écrire ou encore dormir sans être coupée toutes les deux secondes. Pour prendre du temps pour moi et recharger pleinement mes batteries. Je sais maintenant que le mois de septembre va être intense. Alors autant le commencer sereinement.  

J’ai aussi préparé l’artillerie lourde : l’abonnement pendant deux mois à une box de repas pour alléger la charge mentale de ce côté-là, les vêtements déjà achetés, les photos d’identité faites, la page vaccins du carnet de santé et celle de l’assurance scolaire imprimées en 15 exemplaires…

Ma mission ? Réussir à faire partie des 13 % de parents qui vivent une rentrée sans stress. 

Je vous tiens informés.  

Rédactrice (et maman)

Sophie pensait qu’avoir un enfant ne changerait pas grand-chose. Quatre ans, deux grossesses et quelques kilos de charge mentale plus tard, elle sait…

35 heures et des poussettes 

Vous jonglez entre réunions et changements de couches ? Vous négociez des contrats tout en faisant les devoirs préparant des biberons ? Cette chronique est faite pour vous ! Plongez dans le grand bain de la parentalité où carrière et famille se disputent la vedette. Rejoignez-nous pour des discussions franches, des astuces pratiques et une bonne dose d'humour.

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