La seconde édition de l’étude « Famille & Entreprise » de Viavoice pour La Maison Bleue est parue le 7 octobre dernier. Le sondage a été effectué auprès de 407 décisionnaires en matière de ressources humaines (dirigeants d’entreprise et DRH) dans des entreprises françaises de plus de cinq salariés.
L’étude révèle que les dirigeants sont de plus en plus sensibles à l’équilibre vie de travail-vie de famille de leurs salariés et qu’ils sont désireux de mettre en place des solutions durables pour le favoriser, parmi lesquelles l’aménagement des horaires et la création d’un service de places en crèche.
Un « enjeu central » pour 66 % des dirigeants
Pour deux tiers des chefs d’entreprise (66 %), l’équilibre travail-vie personnelle des salariés devrait être considéré comme un « enjeu central » dans les entreprises d’ici trois ans, soit 6 points de plus qu’en 2013. De plus, 61 % d’entre eux pensent que ce sont les entreprises et non les politiques publiques qui doivent répondre à cette problématique.
Les dirigeants ont peu à peu pris conscience de l’importance de l’épanouissement personnel de leurs employés pour la bonne marche et le développement de leur entreprise : plus de productivité, moins d’absentéisme et une meilleure ambiance au travail.
Cela induit également une fidélisation des collaborateurs et une attractivité professionnelle car les structures dans lesquelles le bien-être des salariés est mis en avant sont plus enclines à attirer et retenir les talents.
Comment gérer la parentalité en entreprise ?
La question de la parentalité est souvent difficile à gérer pour les dirigeants d’entreprise. Les problèmes de garde d’enfants et d’enfants malades conduisent fréquemment à de l’absentéisme. Ainsi, pour 4 dirigeants sur 10, les problèmes de garde d’enfants ont des incidences sur le fonctionnement de l’entreprise, dans l’ordre suivant :
Ils sont aussi une majorité (64 %) à penser que les hommes s’occupent de plus en plus de leurs enfants pour aller les chercher à la crèche/à l’école, les garder quand ils sont malades, les accompagner aux rendez-vous médicaux, etc.
C’est pourquoi 53 % des dirigeants pensent qu’accorder davantage de services serait une solution pour pallier le problème de la parentalité contre 39 % pour l’octroi d’aides financières.
Même si la mise en place d’horaires flexibles reste la solution préférée des dirigeants (47 %), ils sont 23 % à penser qu’il faudrait instaurer un service de places en crèches. Pourtant, ils sont seulement 3 % aujourd’hui à en avoir un, pour deux raisons principales : l’éventuel impact budgétaire (37 %) et la complexité de mise en place (23 %).
Le télétravail pour plus de bien-être et de productivité
Selon l’enquête du Tour de France du télétravail réalisée en 2013, seuls 16,7 % des Français télétravaillent au moins une fois par semaine alors qu’ils seraient 73 % à souhaiter pouvoir pratiquer ce mode de travail. Or, 70 % des salariés y ayant accès trouvent que le télétravail a un impact positif sur leur équilibre vie pro-vie perso.
Pas encore très répandu en France, le télétravail confère pourtant bien des avantages à la fois pour le salarié et pour l’entreprise : les salariés sont moins stressés, moins fatigués, plus concentrés. Et ce bien-être contribue largement à augmenter leur productivité.
Il permet également aux salariés d’éviter les embouteillages aux heures de pointe et ainsi de réduire l’accumulation de fatigue et de stress.
Aujourd’hui, ce sont 36 % des entreprises qui autorisent le télétravail, soit 3 % de plus qu’en 2012.
Extrait de l’étude « Les grandes tendances RH 2014 » de HayGroup
Afin de démocratiser le télétravail, il faut pouvoir le cadrer afin que l'entreprise et les salariés soient en confiance et puissent travailler dans de bonnes conditions. Eurécia a ainsi créé un modèle de suivi des télétravailleurs. Téléchargez le modèle pour mettre en place le télétravail de manière sereine.